Du rhum et des cocktails
Le rhum, cette boisson que l’imaginaire collectif a étroitement associé à une boisson à la tradition sulfureuse, façonnée par les routes maritimes, la flibuste, la contrebande et la traite négrière, s’est toutefois dépouillée de ces oripeaux pour revêtir un nouvel habit : celui, noble et honorable, d’un alcool de bouche issu d’une tradition séculaire, dont le passé sombre sert d’arrière-plan tragique à un terroir exotique et lumineux.
Le rhum : notre dossier complet sur cet alcool de bouche
Un dossier complet sur le rhum, évoquant l’élaboration de cet alcool vieux de plusieurs siècles et né dans les bâtiments des plantations coloniales, aujourd’hui distillé dans ceux des meilleures rhumeries, les secrets de son affinage et ceux de sa dégustation. Vous découvrirez l’histoire d’une eau-de-vie qui s’apprécie sur les meilleures tables, mais qui était originellement un tord-boyaux, un simple sous-produit de l’économie sucrière, avant de devenir l’un des alcools raffinés et affinés en fûts de chênes les plus consommés au monde. Lire la suite
Le véritable mojito cubain
Le mojito est ce cocktail qui a popularisé le rhum blanc, adoucissant son feu au contact de l’acidité de la lime, du poivre de la menthe, de la douceur du sucre blanc, cet autre dérivé de la canne, et de la fraîcheur de la glace.
Des milliers de variantes existent, mais il n’y a qu’une seule et unique façon de préparer l’authentique mojito cubain, celui que dégustait Ernest Hemingway dans les meilleurs bars de la Havane. Lire la suite
Notre projet
Ce site voue une passion au rhum, et son objectif est de vous la faire partager. Plusieurs axes d’études vont se dessiner au fur et à mesure de son développement : nous allons commencer par tenter de retracer l’Histoire d’un alcool qui fut nommé aussi bien « eau-de-vie » que « tue-diable ». Il nous faudra fouiller dans ses origines incertaines, et tenter de reconstituer, par une recherche documentaire étendue, ce qui fut un passé tourmenté.
Car son sort est indissociable de celui des marins au long cours, arpentant les océans à l’époque de la grande navigation, se livrant au commerce du sucre, des épices, et des esclaves. Elle est tout autant liée à celui de la flibuste, et son nom résonne avec celui de la piraterie.
Objet d’un commerce lucratif, parfois d’une contrebande active, consommée pure ou coupée avec des épices, de l’eau ou un trait de citron, ce breuvage haut en degré, originellement créée à partir des résidus de la transformation du sucre, distillée à l’aide de simples alambics, servit aussi de cordial aux esclaves des plantations, stimulés par son feu, au cours de leur labeur harassant. Nous nous intéresserons donc également à leur histoire, et à celle des plantations.
Chemin faisant, nous évoquerons les multiples procédés qui ont permis la transformation d’une simple canne-à-sucre, en cet alcool que l’on nomme, dans la langue natale des différents pays producteurs, tour-à-tour rum, ron, rhum ou encore cachaça. Nous nous attarderons sur cette subtile alchimie qui fait se succéder fermentation, distillation et vieillissement, pour produire un spiritueux se déclinant dans une palette de couleurs aussi vaste que les notes aromatiques qui s’exprime, pour peu qu’il ait suffisamment vieilli.
Enfin, nous aborderons les différents types de consommation, depuis son utilisation comme ingrédient de base utilisé dans, en mixologie, dans la préparation de multiples cocktails, jusqu’à sa dégustation, à l’état pur, pour les meilleurs crus.